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En rangeant (ou du moins en tentant de ranger) la bibliothèque de l'enfant aujourd'hui, je suis retombée sur deux #AlbumJeunesse de Ben Hatke, "Personne n'aime les gobelins" et "Julia et les monstres perdus" que j'aime beaucoup - en grande lectrice de fantasy que je suis.
Ce sont des albums aux dessins tout doux, parfaits pour introduire à la fantasy, aux créatures qui peuplent ces univers et aux histoires qu'on y trouve... mais en détournant un certain nombre de clichés du genre, ce qui peut ravir petit·es et grand·es. Je me suis, je crois, autant amusée que l'enfant en lui expliquant les mille et un clins d'oeil que j'ai pu identifier.

Dans le premier album, "Personne n'aime les gobelins", on est propulsé dans un univers d'heroïc fantasy, qui joue autour du thème de la quête et de l'amitié, mais avec pour héros un gobelin confronté à une bande d'aventurier·es qui n'a pas le beau rôle.
Le second, "Julia et les monstres perdus", pourrait relever de ce qu'on appelle aujourd'hui la "cosy fantasy", avec une jeune humaine qui ouvre une auberge pour les monstres perdus et sans logis, dont on suit le quotidien.

En résumé, deux albums très sympas pour initier des discussions sur la fantasy et la construction des histoires.

Un #VendrediLecture au cours duquel je poursuis mon exploration de la collection RéciFs d'Argyll, avec "Hard Mary", de Sofia Samatar.

L'histoire d'une rencontre - un robot découvert par un groupe d'adolescentes d'une communauté religieuse - qui n'avait pas vocation à avoir lieu et qui provoque des décalages dans des trajectoires humaines et robotiques qui semblaient toutes tracées.

Un récit court et elliptique pour parler de déterminisme, de reproduction sociale et de dé/reprogrammation au sein d'espaces saturés de rapports de domination. Une lecture que j'ai trouvée tour à tour déroutante, intrigante et fascinante, par ses thèmes comme par la mise en récit qui est proposée.

Je crois que "Hard Mary" me confirme, après "Un étranger en Olondre", que Sofia Samatar est une autrice dont le style, doté d'une sensibilité particulière, sait autant me dérouter que me toucher.