Quatre Quarts<p><strong>COVID ou Réseaux Sociaux ? Démêler le Vrai Problème</strong></p> <p></p><p class=""><a href="https://quatrequarts.blog/2025/07/01/covid-or-social-media-untangling-the-real-problem/" rel="nofollow noopener" target="_blank">🇬🇧 English</a> – <a href="https://quatrequarts.blog/2025/07/01/covid-o-redes-sociales-desentranando-el-verdadero-problema/" rel="nofollow noopener" target="_blank">🇪🇸 Español</a> – <a href="https://quatrequarts.blog/2025/07/01/covid-oder-soziale-medien-das-wahre-problem-entwirren/" rel="nofollow noopener" target="_blank">🇩🇪 Deutsch</a></p><p><strong>COVID ou Réseaux Sociaux ? Démêler le Vrai Problème</strong></p><blockquote><p>On entend souvent que la jeunesse souffre encore du COVID. Vraiment ? Dans cet article coup-de-gueule, j’explore une autre piste : celle d’une génération piégée dans les filets invisibles des réseaux sociaux, ces dealers d’attention qui façonnent nos esprits sans que l’on s’en rende compte.</p></blockquote><p><strong>Le raccourci COVID : une lecture trop facile</strong></p><p>On entend constamment des interventions d’experts et de journalistes nous informant du malaise grandissant des jeunes, se reflétant par des comportements à risques, que par pudeur je ne citerais pas au sein de cet article, pour ne pas leur offrir une publicité déjà trop présente dans de nombreux médias.</p><p>Le constat qui en ressort dans la grande majorité est la corrélation entre la période de COVID et donc du confinement et la croissance de ces comportements à risques, de ce mal être des jeunes et plus généralement de la société en général. Je ne suis absolument pas d’accord avec cette trop facile lecture des événements, qui selon moi relève d’une facilité voire d’une paresse intellectuelle à la limite de l’imbécilité qui caractérise de plus en plus les intervenants dans les médias.</p><p>On ne peut pas définir comme source de mal être une période de crise sanitaire qu’on peut qualifier de physique, un virus affectant les fonctions organiques et dont la conséquence principale fut la privation temporaire de liberté de mouvements, d’échanges sociaux, comme la cause d’un mal être psychologique actuel, 5 ans plus tard.</p><p>Pour déterminer la cause réel il faut analyser les individus qui, aujourd’hui, souffrent et je doute que cela ait été fait tout du moins par ceux que j’entends actuellement. J’ai le sentiment profond en analysant leurs interventions que le terme COVID ne soit devenu qu’un terme marketing visant à expliciter bon nombre de choses négatives qui se produisent aujourd’hui sans en analyser les fondements réels.</p><p><strong>Le vrai poison ? L’effet captif des réseaux</strong></p><p>Mon avis sur la question est sensiblement différent, je pense que la période COVID n’a été qu’un catalyseur, un accélérateur d’un phénomène qui aurait pris plus de temps à se développer mais qui serait, de manière irrémédiable, arrivé à terme qu’on le veuille ou non. Et comme le COVID nous ne pouvons que réagir car à aucun moment ce phénomène n’a été anticipé, aucune contre-mesure n’a été mise en place, aucun protocole de réponse n’existe encore aujourd’hui.</p><p>Aussi il convient de soustraire de l’équation cette période COVID qui, on ne peut le nier, à modifier énormément de choses dans notre façon d’appréhender notre existence. Nous n’avions pas connu de crise sanitaire mondiale d’une telle ampleur depuis l’apparition du SIDA, de mémoire d’homme de 45 ans. Mais malgré tout comme je le disais soustrayons là.</p><p>Dès lors notre algorithme d’analyse s’en trouvera moins biaisé.</p><p>Quel est le point commun des jeunes aujourd’hui dans leur comportement quotidien ? Qu’on ait des enfants ou pas, on le sait, pas besoin d’études poussées ou pas, les réseaux sociaux ! Derrière ce terme générique on retrouve des acteurs historiques, majeurs de l’industrie « informatique ». On ne les citera pas tout le monde les connait. Il est tout à fait inutile de les distinguer tant par la technique que par leurs sujets, supports ou contenus.</p><blockquote><p>Une seule chose les rassemble, la captation !</p></blockquote><p>Leur seul et unique but est de capter des utilisateurs et des les rendre captifs. Il n’est pas absolument pas péjoratif d’utiliser ces termes car il s’agit là de la base élémentaire de toute activité commerciale, attirer le chalan et le rendre captif de notre discours, de notre produit, de notre marque et d’en faire un client. On ne peut décemment pas reprocher à un commerçant d’opérer ce qui est la base de son métier. Le problème que soulève ces technologies de communication c’est que leurs clients sont aussi leurs produits, leurs revenus sont dépendants de leur nombre d’utilisateurs et du temps qu’ils passent à consommer les contenus de leurs plateformes créés par ces mêmes clients qui sont leurs propres produits.</p><p>Le fondement même des algorithmes utilisés par ces plateformes est donc de créer un environnement dans lequel les contenus doivent répondre aux attentes de ces utilisateurs. Qu’elles soient positives ou négatives, en ce sens elles deviennent un danger car elles ne sont pas programmées pour la contradiction, la correction, l’esprit critique, on ne dit pas à un consommateur qui cherche du contenu violent à regarder que cela n’est pas bon, n’est pas sain pour lui, non on lui trouve autant de contenus que possible pour le garder aussi longtemps que possible.</p><p><strong>La métaphore des frites : plaisir ou dépendance ?</strong></p><p>Loin d’être un spécialiste du cerveau, on sait de façon général que celui-ci et l’être humain en général, a une capacité d’adaptation assez poussée. Que nos récepteurs de plaisir ont plus ou moins de mal à connaitre la satiété et que lorsque cela se produit un phénomène de manque apparait, qu’il nous faut le combler, ce manque, par quelque chose. Ces phénomènes sont bien documentés et expliqués par des professionnels de santé dont je ne suis pas.</p><p>La conception même de ces plateformes produit un effet qui ne peut qu’être néfaste, pour que cela soit clair il convient de prendre un exemple concret de comparaison entre monde physique et monde psychologique. J’aime, comme beaucoup, les frites, si je mange des frites en trop grande quantité sans limites raisonnables, je vais être malade, je vais devenir gros, j’aurais des problèmes cardiaques, beaucoup de conséquences physiques, mon corps et sinon mon entourage me le fera remarquer de manière plus ou moins violente.</p><p>Dans le monde virtuel, qui existe concrètement au sein de notre cerveau, les frites sont le contenu qu’on me propose, si je passe mes journées à regarder des personnes qui souffrent du même mal être dont je souffre les conséquences ne seront pas physiques mais psychologiques mais le résultat sera pire car les signaux seront principalement internes et mon entourage aura peu ou pas de signes de mon évolution négative.</p><p><strong>La régulation absente : un vide dangereux</strong></p><p>Nous sommes en face d’une industrie qui comme l’industrie agro-alimentaire qui ajoute du sucre dans la grande majorité de leurs pour son effet addictif, ne porte aucune attention au bien-être de ses consommateurs si le cadre réglementaire n’est pas défini. Cela se constate et se vérifie dans le domaine de l’alimentation par la comparaison de même produit vendus en Europe et aux Etats-Unis, les doses de sucre notamment ne sont pas les mêmes, le cadre européen est plus stricte et plus attentif au bien être des consommateurs, aucun jugement là-dedans ce sont les faits.</p><p>Nous étions donc avant le COVID dans une période de développement des réseaux sociaux, l’apparition de nouveaux acteurs, l’accroissement des précurseurs et le COVID est arrivé, les smartphones étaient déjà là. Tous les éléments étaient réunis pour que la plus grande crise psycho sanitaire puisse se mettre en place dans la plus grande tranquillité, le monde étant occupé à ne pas mourir, à essayer de faire en sorte que le monde économique survive, le marché des stupéfiants virtuels pouvait connaitre son essor en toute discrétion voir même avec l’aval des pouvoirs publics mettant en avant un maintien du lien social, plateformes d’utilité publique pouvait on entendre à l’époque, on conserve un lien avec le monde.</p><p><strong>Conclusion : ne pas se tromper de coupable</strong></p><p>Il serait trop facile de faire du COVID le bouc émissaire d’un malaise plus profond, enraciné dans des pratiques numériques non encadrées. Ne soyons pas naïfs : ceux qui contrôlent notre attention influencent notre perception du monde.</p><p><strong>Alors, faut-il attendre encore pour réagir — ou ouvrir enfin le débat ?</strong></p> <p></p><p><span></span></p> <p><a rel="nofollow noopener" class="hashtag u-tag u-category" href="https://quatrequarts.blog/tag/addiction-numerique/" target="_blank">#addictionNumérique</a> <a rel="nofollow noopener" class="hashtag u-tag u-category" href="https://quatrequarts.blog/tag/algorithmes/" target="_blank">#algorithmes</a> <a rel="nofollow noopener" class="hashtag u-tag u-category" href="https://quatrequarts.blog/tag/education-numerique/" target="_blank">#éducationNumérique</a> <a rel="nofollow noopener" class="hashtag u-tag u-category" href="https://quatrequarts.blog/tag/captation/" target="_blank">#captation</a> <a rel="nofollow noopener" class="hashtag u-tag u-category" href="https://quatrequarts.blog/tag/confinement/" target="_blank">#confinement</a> <a rel="nofollow noopener" class="hashtag u-tag u-category" href="https://quatrequarts.blog/tag/contenu-toxique/" target="_blank">#contenuToxique</a> <a rel="nofollow noopener" class="hashtag u-tag u-category" href="https://quatrequarts.blog/tag/covid-19/" target="_blank">#COVID19</a> <a rel="nofollow noopener" class="hashtag u-tag u-category" href="https://quatrequarts.blog/tag/crise-psychologique/" target="_blank">#crisePsychologique</a> <a rel="nofollow noopener" class="hashtag u-tag u-category" href="https://quatrequarts.blog/tag/dependance-digitale/" target="_blank">#dépendanceDigitale</a> <a rel="nofollow noopener" class="hashtag u-tag u-category" href="https://quatrequarts.blog/tag/dopamine/" target="_blank">#dopamine</a> <a rel="nofollow noopener" class="hashtag u-tag u-category" href="https://quatrequarts.blog/tag/generation-z/" target="_blank">#générationZ</a> <a rel="nofollow noopener" class="hashtag u-tag u-category" href="https://quatrequarts.blog/tag/influence-sociale/" target="_blank">#influenceSociale</a> <a rel="nofollow noopener" class="hashtag u-tag u-category" href="https://quatrequarts.blog/tag/jeunesse/" target="_blank">#jeunesse</a> <a rel="nofollow noopener" class="hashtag u-tag u-category" href="https://quatrequarts.blog/tag/lien-social/" target="_blank">#lienSocial</a> <a rel="nofollow noopener" class="hashtag u-tag u-category" href="https://quatrequarts.blog/tag/mal-etre/" target="_blank">#malêtre</a> <a rel="nofollow noopener" class="hashtag u-tag u-category" href="https://quatrequarts.blog/tag/regulation-des-plateformes/" target="_blank">#régulationDesPlateformes</a> <a rel="nofollow noopener" class="hashtag u-tag u-category" href="https://quatrequarts.blog/tag/reseaux-sociaux/" target="_blank">#réseauxSociaux</a> <a rel="nofollow noopener" class="hashtag u-tag u-category" href="https://quatrequarts.blog/tag/sante-mentale/" target="_blank">#santéMentale</a> <a rel="nofollow noopener" class="hashtag u-tag u-category" href="https://quatrequarts.blog/tag/societe-moderne/" target="_blank">#sociétéModerne</a> <a rel="nofollow noopener" class="hashtag u-tag u-category" href="https://quatrequarts.blog/tag/surconsommation/" target="_blank">#surconsommation</a></p>